S'il y a bien une route pleine de contrastes, c'est celle qui part du charmant village côtier de Arrieta, au nord-est de Lanzarote, et culmine sur la plage splendide et sauvage de la Caleta Famara. Un trajet pour s'amuser en pédalant pendant 103 kilomètres, qui touche les pieds de l'énigmatique volcan de La Corona et arrive à l'enclave marine de Orzola. À partir de là, on abandonne la côte pour les magnifiques paysages intérieurs comme celui du malpais de La Corona, à Haria, avec les côtes les plus sévères du trajet.
Après Haria, un endroit magique apparaît, plein de contrastes : les terrains de sable noir volcanique où croit le raisin donnant ensuite les célèbres vins de l'île. Il s'agit de La Geria, dont on profite à coup de pédale jusqu'à contempler les villages de Uga et Yaiza qui marquent la direction du nord-ouest, vers le Parc national de Timanfaya. Entre les champs de lave et des cratères, on roule au milieu d'un superbe paysage pour suivre jusqu'aux installations de La Santa et aborder la fin de la route à Caleta de Famara et sa plage sauvage et unique.
Pour traverser l'impressionnant Parc National de Timanfaya, il faut partir du village de pêcheur de Orzola, à l'extrémité nord de Lanzarote. Vous traverserez le malpais de volcan de La Corona, monterez au Risco de Fama et contemplerez l'île de La Graciosa depuis le mirador del Rio, œuvre de César Manrique. L'étape suivante de cette route, connue comme la « Pedales de lava », n'est autre que la calanque de Famara, ou une baignade vous aidera à affronter le long chemin alternant entre piste et bitume jusqu'aux installations sportives de La Santa.
Après avoir quitté La Santa, l'atout majeur de cette route apparait : un univers de coulées et de cratères qui défilent au sein du Parc National de Timanfaya, où le vélo glisse sur du sable volcanique. Ensuite vous pourrez reprendre des forces dans le village de Yaisa, et retourner vers la côte, aux Salines de Janubio. Dans la commune touristique de Playa Blanca, un véhicule de soutien attend pour vous rapprocher de la plage de Papagayo : un repos bien mérité après avoir passé plus de 100 kilomètres à pédaler.