19-20-21
JANVIER 2024

3 DISTANCES À TRAVERS LES MOËRES DE FLANDRE OCCIDENTALE

Vous avez sans doute déjà découvert la ‘Velofollies Kasseiroute’, où itinéraire des pavés. Mais puisqu’il n’est pas donné à tout le monde de foncer sur les pavés, nous avons aussi imaginé un itinéraire vélo pour les cyclistes qui aiment fendre le vent (Fietsroute voor Windklievers). Parce qu’il est impossible de faire l’impasse sur les Moëres lorsque l’on est à Courtrai. Nous avons prévu trois distances, pour que chacun puisse en profiter de manière optimale.

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UN PARCOURS VALLONNÉ

Bien entendu, ces variantes de l’itinéraire commencent toutes aux halles d’exposition de Courtrai. Elles possèdent en outre toutes le même départ et la même arrivée. Au départ, elles sont un peu vallonnées et sinueuses, le long de routes étroites. Et vers la fin, sur des routes plus plates, elles retournent à leur point de départ. Elles ont également toutes le même dénivelé. Immédiatement après avoir démarré, la route commence à monter un peu. Cela dégage nos poumons et donne le ton ! De Courtrai, nous nous dirigeons vers Aalbeke et Rekkem, sur les routes sinueuses typiques de Flandre occidentale.

Plus loin, nous faisons un petit plongeon vers la Lys. Le long de cette rivière, nous mettons le cap sur Menin et suivons le chemin de halage jusqu’au port, d’où nous repassons sur les routes ordinaires. Nous fonçons ensuite vers Wervik, où la bruine a fait son apparition en cette journée hivernale. Étant donné que c’est ici que l’on produit le fromage Flandrien, cela ne nous préoccupe pas outre mesure. Heureusement, quelques rayons de soleil sont en vue, comme notre reconnaissance le démontrera par la suite.

LE PAYS DES COLLINES

Lorsque le soleil perce les nuages, nous arrivons dans la plus petite ville de Belgique. À peine un bon millier de personnes vivent à Messines. Au Messines Ridge British Cemetery, nous bifurquons vers la droite pour reprendre l’une des routes typiques de la région. Nous arrivons à la Pool of Peace. Il s’agit d’un cratère de mine situé à Wytschaete, qui a été formé pendant la bataille de Messines lors de la Première Guerre mondiale. Il mérite vraiment que l’on y jette un coup d’œil, même s’il faut bien avouer que nous ne nous sommes pas arrêtés là nous-mêmes à cause de la foule, puisqu’un bus plein de touristes nous avait précédé.

Après la Pool of Peace, il est temps de pédaler en direction du Mont Kemmel. Oui, en réalité, il est temps de s’attaquer au Pays des collines, ou Heuvelland. Cette fois, nous n’abordons pas le Mont Kemmel par la route la plus connue sur les petits pavés, mais nous choisissons un versant abrupt qui s’achève également sur les pavés à son sommet. Là, nous tournons à gauche pour descendre sur les pavés. Il faut être très attentif à cet endroit, surtout lorsque la route est mouillée. Une fois les pavés derrière nous, nous pouvons bien foncer. Dans la descente, avec le vent dans le dos, nous nous prenons brièvement pour de vrais coureurs de classiques flamandes!

LA TOSCANE FLAMANDE

Depuis le Pays des collines, nous prenons la direction des environs de Poperinge. En chemin, nous grimpons le Sulferberg. En regardant autour de nous, nous réalisons à quel point le paysage est beau pour venir y faire du vélo. La plupart des routes ont la largeur d’une voiture et serpentent à travers les champs. Cela nous amuse un moment, car l’endroit a un peu des allures de Toscane flamande. Via la Toscane, nous nous dirigeons ensuite vers la France. Car une fois arrivés à Roesbrugge, nous flirtons avec la frontière franco-belge. Il s’agit d’ailleurs du point le plus éloigné de l’itinéraire, et il est donc temps pour nous de commencer le chemin du retour. À partir d’ici, 50 % de l’itinéraire emprunte à la fois des routes de liaison de village en village et des chemins de ferme plus tranquilles où il faut parfois faire attention à la circulation en sens inverse.

Hill 62

Alors que nous pédalons avec le vent dans les voiles en direction d’Ypres, nous passons encore devant de nombreux anciens cimetières militaires. Près d’Ypres, cela nous fait immédiatement songer à la commémoration annuelle de tous les soldats tombés pendant les guerres mondiales. Nous passons d’ailleurs à un jet de pierre de la porte de Menin. Un peu plus loin, nous prenons la direction de Hill 62, et nous voyons le musée du même nom juste avant de l’aborder. Le 62 indique l’altitude au-dessus du niveau de la mer. Pour y arriver, nous devons donc grimper un petit bout de route. Une fois au sommet, nous arrivons sur un étroit chemin de gravier qui est parfaitement franchissable avec un vélo de course. Au sommet, nous nous arrêtons pour profiter de la vue et réfléchir un moment aux événements tragiques qui se sont déroulés ici jadis.

Depuis cet endroit, il nous reste encore une trentaine de 30 km pour regagner Courtrai. En revenant sur une combinaison de routes secondaires et de routes régionales, nous arrivons à nouveau à Menin. Il est grand temps de nous arrêter pour remplir nos bidons d’eau, afin d’affronter la dernière demi-heure. Nous aurions mieux fait de faire le plein à Ypres, car nous sommes déjà à court de carburant et sentons que notre moteur ronchonne. Surtout par temps froid, il faut un peu plus d’énergie à cette époque de l’année pour garder le moteur à température. Attention, donc !

Chez le marchand de journaux local, nous sommes agréablement surpris en sortant, en voyant une femme debout près de nos vélos, qui attendait notre retour. Elle était impressionnée par nos montures et avait voulu les surveiller un moment. C’est toujours agréable de récupérer son vélo de cette manière. De Menin à Wevelgem, nous longeons ensuite à nouveau la Lys et nous mettons le nez sur nos guidons lorsqu’il commence à pleuvoir assez fort et que nous n’avalons pas ce dernier morceau assez vite. Heureusement pour nous, il ne reste qu’une dizaine de kilomètres et nous pouvons éteindre notre ordinateur de vélo avec satisfaction, après avoir profité de près de 5 heures sur nos vélos.

109, 141 OU 165 KM

Il existe des options pour ceux qui trouvent que 141 km sont soit trop, soit trop peu. Comme nous l’avons décrit précédemment, elles sont à peu près identiques au début et à la fin. Dans la version la plus longue, vous effectuez une boucle supplémentaire qui traverse la frontière via Oost-Cappel jusqu’aux Moëres françaises. Après cette boucle, vous revenez sur la même route que l’itinéraire de 141 km. Sur l’itinéraire de 109 km, vous pouvez également vous attendre à quelques ‘plugstreets’ en chemin. Ensuite, vous passerez également par le Pays des collines, en ce compris le Mont Kemmel, via le Rosenberg. Ensuite, vous gravirez encore le Baneberg, ou le ‘Bananenberg’ comme Jan-Willem van Schip l’a appelé un jour après Gand Wevelgem. Sur l’itinéraire, le Rodeberg, le Scherpenberg et Hill 60 sont aussi des ascensions dignes de ce nom.

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